PRÉDATEURS ET PROIES




De part sa situation topographique et ses cols, la vallée du Trient est un point de passage pour la faune sauvage migrante et en transit, alors que son environnement est suffisament sain pour subvenir aux besoins de la faune résidente.

Les grands prédateurs, -Loups et Lynx-.

Au contraire du lynx, -qui a du être réintroduit dans le pays suite à son extermination-, le loup, lui le repeuple par expension naturelle, surtout depuis l'Italie.

La situation actuelle pour les loups.

Toutes passions mis à part et en considérant seuls les faits, les attaques sur des troupeaux de moutons par les loups, -et, plus fréquement de nos jours, les chiens sauvages et domestiques-, ont toujours des conséquences désastreuses dans la Alpes, ceci du à 3 facteurs:

  • La tendance qu'on les moutons de ce regrouper pour fuir aveuglement de l'avant en cas de danger
  • La méthode de chasse des loups qui consiste à séparer les plus faibles, malades ou invalides d'un troupeau par la poursuite (ou pire, l'instinct qui pousse les chiens domestiques à des poursuites irraisonnées).
  • Le terrain accidenté et très pentu des Alpes.

Des troupeaux entiers ce sont de ce fait jeter en bas de falaises, ou ont dévalé des pentes bien trop abruptes pour être négociées de pleine face, -avec des conséquences désastreuses pour moutons, propriétaires et loups-, en terrain plat, les dommages sont limités au mouton que le loup tue lui même, à titre de comparaison.

De nos jours, heureusement, la plus part des propriétaires de moutons sont conscients du fait que toutes les attaques de canidés sur les moutons ne sont, de loin, pas attribuables au loup, et, de par la loi, toutes les attaques sont attentivement investiguées pas des professionnels avant que le coupable soit désigné et des actions prises.

En suisse, un loup a le droit d'être responsable de la mort d'un maximum de 40 moutons dans son lapse de vie. S'il dépasse cette limite, ou en tue plus que 12 en xxx semaines, il est jugé "trop nuisible" et permis est donné de le tuer.

Autrement, il est interdit de nuir de quelque façon à un loup, et la plupart des morts sont imputables au traffic routier, dont le découpement du territoire pose des problèmes à nombres d'espèces.

Le gouvernement et plusieurs groupes de conservations compensent les propriétaires en plein pour leurs pertes. Mais dans les Alpes, ou le terrain limite le nombre et le type de bétail qu'il peut nourrir, et ou les troupeaux, en conséquence, sont de petite taille, les propriétaires connaissent chacunes de leurs bêtes par leur nom et ont de l'affection pour elle -une poignée d'argent, même en excès de la valeure économique des animaux-, ne peut compenser pour ça. Les sentiments pour les loups, en conséquences, sont fort, surtout parmis les propriétaires de moutons et dans les régions ou les pertes ont été massive ou récentes.

Malgrés tout, des efforts réels et pratiques ont été entrepris par tous, -les propriétaires, les groupes de conservations et divers instances du gouvernement impliquées: les professionnels, et une partie du peuple lui-même-, pour essayer de trouver des solutions de cohabitation vivable.

Divers types de clotures ont été essayé, mais n'ont pas été des plus efficace en terrain alpin. La tendance maintenant vas vers des méthodes plus anciennes qui ont fait leurs preuves, -l'utilisation des chiens bergers pour garder les grands troupeaux, mettre un âne avec les petits troupeaux, voir un taureau avec des vaches isolées- ainsi que la réintroduction d'anciennes espèces de bétails et de moutons (prospecies rara) et d'alpaga-.

Les sentiments envers les attaques de lynx sont, eux plus tempérés, la réponse se trouvant dans la méthode de chasse du lynx, -une prise ciblée et une retraite rapide sur un animal isolé, blessé ou malade- qui les rend moins destructifs en terrain alpin. De ce fait, les prises, bien que regrettées, sont plus acceptables par les propriétaires.

C'est parmis les chasseurs, -qui prétendent que le lynx fait trop de prises parmis les chevreuils et chamois, que le lynx est des moins populaire. En vue du nombre de chevreuils et de chamois tirés lors de la saison de chasse 2006, ces dires ne semblent pas trouver justification.

Autres carnivores et omnivores présents dans la vallée: blaireaux, renards, martres, putois, fouines,...



Les prédateurs


Loup


Lynx


Martre



Les proies

Lièvre

Chevrette - Capreolus

Les ongulidés sont très présents dans la vallée. Il n'est pas rare d'être surpris par un ou plusieurs chevreuils traversant les pistes aux alentours du site, mais pour voir des chamoix et des bouquetins, c'est au dessus de la limite des arbres qu'il faut aller.

Le brame des cerfs, d'une distance respectable, ne perd pas de sa majesté, -au contraire. Il y a aussi parfois des sangliers dans la vallée.

Autres proies présentes dans la vallée: lèriots, écureuil noir, surmulot, mulot,...


Mulot

L'Association Sauvage attire votre attention sur le fait suivant: les hivers sont très rudes pour la faune sauvage, surtout en altitude, ou un animal doit dépenser des grandes réserves d'énergie pour se mouvoir à travers la neige profonde.

Pour cette raison, nous vous demandons de faire tous les efforts possible pour rester immobile le temps qu'il faut afin de ne donner aucune impression de poursuite à l'animal que vous auriez, par accident, surpris -cela pourras faire la différence entre la vie et la mort pour lui.

Merci



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