LES GORGES DE LA VALLÉE

La vallée du Trient offre l’unique opportunité de visiter ses quatre gorges très diverses et toutes reliées par le Mont-Blanc Express et/ou les cars postaux.

(Toutes ces gorges ont été testées et commentées par une personne sujette à un vertige sévère. Son opinion est incluse pour les personnes concernées.)



Les gorges du Triège

Les gorges du Triège offrent une échappée sauvage taillée à flanc de montagne dans la roche aux couleurs de rouille, de noir, de vert moussu. Des sapins drapés de lichen se bousculent sur les bords, et en dedans coule l’eau du Triège, -parfois un ruisseau serein et cristallin, par d’autre un torrent opaque, grondant, bouillonnant-, à quelques mètres au-dessus, des passerelles en bois prennent la relève là où la falaise ne permet plus d’y tailler marches.

C’est, dans la brume, un endroit magique, mystérieux, dont on fait des contes, et, au soleil du matin, un festin pour le photographe, le peintre, l’écrivain-, le rêveur.

Comment s’y rendre :

Train Mont-Blanc Express, arrêt au village du Trétien (arrêt sur demande.)

Le village est au bord des gorges. De la gare, suivre le chemin qui descend à la route et tourner à gauche : l’entrée des gorges se trouve env. 60m plus loin, au pont qui les enjambent.

A savoir :

  • L’entrée coûte 2 à 3 francs.
  • La cabane à l’entrée offre des snacks et boissons. Il y a aussi une épicerie au village (snacks, boissons, fruits, produits laitiers, etc…)
  • Il y a une entrée et une sortie = les gorges du Triège peuvent êtres le point de départ pour des courtes promenades (Les Marécottes, Finhaut) où des randonnées plus exigeantes (Emosson, Salanfe, etc.), -où simplement un autre chemin pour retourner à la gare/au village-.

Le torrent du Triège peut-être remonté jusqu’à sa source, au val d’Emaney : une randonnée d’exigence moyenne de 2 ½ - 3h qui traverse une étonnante diversité de biotopes, allant de la forêt moussue aux zones d’éboulis avec une montée le long d’une chute d’eau vertigineuse et une zone marécageuse (La buvette qui se trouve à la ferme d’Emaney sert un bon frappé, et vend du fromage.)

Vous avez le vertige ? Entrez en bas au village, et garder les yeux vers le haut. Au sommet, quittez les gorges pour prendre le chemin terrestre qui retourne à la gare/au village : ça se passera bien de cette manière, les passerelles n’étant pas à plus de cinq mètres du niveau de l’eau.






Les gorges du Trient

Situées à deux pas de l’arrêt du Mont-Blanc Express à Vernayaz, les gorges du Trient sont l’archétype de la gorge profonde, un univers ou n’existe que la pierre polie et l’eau. Sa passerelle en bois est plane, dépourvue de marches, épousant les contours des parois à 2-3 mètres au-dessus de la rivière.

Ici, pas de vertige «d’en bas», -plutôt celui du regard vers le haut, qui cherche le ciel,- c’est une courte promenade pour ceux qui ont envie de se reposer les pieds sans se fatiguer, et particulièrement appréciée par ceux qui ne sont pas très friands des vides, -petits où grands-.

Comment s’y rendre :

Mont-Blanc Express jusqu’à l’arrêt Vernayaz.

A savoir :

  • Il y a un prix d’entrée substantiel de sfr. 8.-
  • Accès sans problème pour ceux qui ont des cannes où sont légèrement handicapés.
  • Il y a un restaurant à côté de la gare.

Une visite au gorges du Trient peut se coupler avec une promenade à la cascade de "La Pisse Vache" (cars postaux de Martigny à Vernayaz.)

Vous avez le vertige ? Aucun problème : vous êtes en pays plat dans ces gorges.



Les gorges du Daillet

Elles sont une invitation à faire connaissance avec le vide, à se reposer sur un bloc rocheux équilibriste, à marcher sur des échelles qu’on voit à travers.

Plus une promenade suspendue par-dessus le grand rien qu’une excursion dans les profondeurs de la terre, les gorges du Daillet offrent l’opportunité de vivre des sensations fortes, avec, au bout, un torrent qui décrit des arcs avec de chuter vers un point invisible (i.e. il deviendra plus loin, la cascade de la pisse vache.)

Comme les gorges du Triège, celles du Daillet peuvent se suivrent jusqu’à leur source, -dans ce cas ci, le lac de Salanfe-.

Comment s’y rendre :

Mont-Blanc Express jusqu’à l’arrêt Salvan.

A savoir :

  • Il n’y a pas d’entrée à payer : une boîte à dons accepte volontiers les petits sous, seulement si ça vous dit.
  • Il faut compter ½ à ¾ d’heure sur une piste pentue pour y arriver : bâtons de marche conseillés.
  • Attention aux enfants ! Juste à l’entrée des gorges, la piste débouche sur une falaise sans barrière.
  • Il y a un restaurant proche du début de la piste.

Vous avez le vertige ? Ces gorges ne sont peut-êtres pas pour vous, -ou alors, allez-y avec une personne de confiance et prenez-y comme un challenge, -c’est impressionnant, mais il n’y a pas de danger,- vous pouvez aussi opter pour n’importe laquelle des autres gorges de la vallée.



Les gorges mystérieuses de Tête Noire

…Sont une invitation a la fraîcheur verdoyante ou les arbres masquent en partie une gorge que l’on devine plus que l’on voit.

Ici aussi, des marches ont été taillées directement dans la pierre, et des échelles aux endroits abruptes complètent la piste essentiellement terrestre, faisant place à des passerelles seulement tout en bas, suspendu par-dessus une petite gorge si droite et noir de sombre qu’elle semble d’abord sans fond. La passerelle mène à un énorme bloc de roche suspendu au-dessus de la gorge, et passe en dessous. Là se trouve un petit lac turquoise nourri par une chute d’eau : la grotte aux Nymphes.

Comment s’y rendre :

Car postal (où à pied) depuis Finhaut, où car postal via le col de la Forclaz depuis Martigny.

A savoir :

  • Cette visite nécessite une marche d’environs 2 ½ h (aller-retour.)
  • Entrée libre.
  • Pas de buvette ou snack aux alentours : vous munir de ce qu’il faut.

Vous avez le vertige ? Le rideau de verdure masque le dévers et élimine le problème.



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